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LA FRANCE 2° PUISSANCE MARITIME TERRITORIALE...POUR COMBIEN DE TEMPS?

(Suite)      Il est vrai que la France a connu une longue présence coloniale dans la région, pendant environ trois siècles, de 1674 à 1954, notamment à Madagascar, à Djibouti, à Mayotte, en Inde, en Indochine et dans le Pacifique Sud. En outre, elle a également eu recours de manière immodérée à la politique de la canonnière au Siam face au Vietnam, ainsi que face à la Chine et à la Corée. Aujourd’hui, du fait de cette histoire, elle se trouve en conflit avec Maurice pour l’île de Tromelin, avec les Comores pour Mayotte et les îles Glorieuses, et avec Madagascar pour les îles Éparses. Dans l’océan Pacifique, la France est également confrontée à un mouvement indépendantiste en Nouvelle-Calédonie et sa possession de Clipperton a été ouvertement remise en question par le Mexique.

Outre les questions historiques, plusieurs événements survenus plus récemment ont également contribué à cette perception : les essais nucléaires effectués par la France jusqu’en 1995, les scandales liés aux contrats de défense signés avec Taïwan, ainsi qu’avec l’Arabie saoudite et le Pakistan dans les années 1990 et au début des années 2000, et plus près de nous l’annulation par Canberra du contrat de sous-marins au profit de l’accord AUKUS et l’abandon par l’Australie de contrats de défense avec la France (hélicoptères d’attaque Tigre, hélicoptères de transport NH90).

Par ailleurs, l’appareil de sécurité régionale français a été considérablement réduit, passant de 8 500 à 7 000 hommes au cours des dix dernières années. Sans parler des coupes budgétaires post-crise des subprimes (les redoutables LOLF et RGPP) dans la diplomatie française qui ont entraîné une réduction d’effectifs dans un certain nombre d’ambassades. Tous ces facteurs ont clairement eu un impact sur l’image de la France dans la région et ont contribué à une opinion négative auprès du public, des experts et des autorités.

En outre, la stratégie indo-pacifique de la France, publiée en 2019, reste floue pour nombre de nos voisins, partenaires et alliés. La France gagnerait certainement à améliorer sa communication autour de ses initiatives et de ses résultats concrets, pour les faire mieux connaître et apprécier. Une meilleure coopération serait également nécessaire entre ses (trop) nombreuses agences, régulièrement en concurrence les unes avec les autres..

Un pays singulier parmi les nations européennes en Indo-Pacifique

La France n’est certes pas le pays le plus puissant opérant dans la zone indo-pacifique, mais elle n’est ni une petite puissance ni une puissance lointaine dans la région, où sa présence a été continuellement maintenue depuis la première moitié du XVIe siècle.

Il est également important de noter que même si la France a été une puissance coloniale, elle a établi son influence par divers moyens, notamment l’échange d’envoyés diplomatiques et l’établissement d’alliances avec les dirigeants locaux, l’implication directe dans divers conflits, la présence des érudits jésuites à la cour de l’empereur Qianlong en Chine, la construction de forteresses de style Vauban au Siam et au Vietnam ou encore la création d’un arsenal naval moderne à Yokosuka, au Japon. Un grand nombre de Français de tous métiers ont également apporté leurs connaissances et leurs compétences aux dirigeants locaux.

Aujourd’hui encore, la présence de la France dans la zone constitue une singularité majeure puisqu’elle est le seul pays de l’UE à être membre du Conseil de Sécurité de l’ONU et à être une puissance résidente à la fois dans l’océan Pacifique et dans l’océan Indien, sur un ensemble de territoires qui représente 25 810 kilomètres carrés pour une population de près de 2 millions de Français, et 93 % de la zone économique exclusive (ZEE) française, la deuxième au monde, juste après celle des États-Unis. Ses principales entreprises y sont très présentes, notamment dans le secteur de la défense, où la France se classe au troisième rang des fournisseurs, avec des coopérations fructueuses en cours avec l’Inde, Singapour, la Malaisie et l’Indonésie (peut-être prochainement aux Philippines) et des succès plus anciens en Australie et à Taïwan.

En termes d’influence et de diplomatie, Paris bénéficie d’une position unique avec un ensemble à la fois très dense et diversifié d’outils de soft power et de coopération. Cela comprend d’abord, son réseau d’ambassades et de consulats, l’un des plus importants au monde ; deuxièmement, les écoles et centres culturels français (réseau Alliance française) implantés dans toutes les grandes villes ; troisièmement, ses chambres de commerce et d’industrie reliant les entreprises françaises et locales ; quatrièmement, les institutions françaises de coopération internationale telles que l’Agence française de développement (AFD) et Expertise France ; cinquièmement, un réseau de 18 attachés militaires en plus des officiers de liaison dans les centres régionaux de fusion d’informations à Madagascar, New Delhi et Singapour, coordonnant la coopération en matière de défense et maritime et menant la diplomatie militaire. Cet outil diplomatique unique, envié par de nombreux pays européens, permet à la France d’être un membre actif des plus importants forums et mécanismes de coopération régionale.

Des moyens limités mais une approche innovante

Pour autant, les observateurs jugent souvent que la France « manque de muscles » en Indo-Pacifique.

Une telle affirmation n’est pas dénuée de fondement. Il est vrai que le nombre de troupes dans la zone a été réduit de 20 % au cours des 10 dernières années et que la présence navale a fortement diminué depuis les années 1990, mais en tout état de cause la France n’a ni l’ambition ni les moyens d’être une puissance militaire majeure dans l’Indo-Pacifique. Ses partenaires et alliés dans la région n’attendent ni ne demandent qu’elle prenne parti dans la rivalité États-Unis/Chine ou s’interpose entre eux. Forte de son héritage historique d’autonomie stratégique et d’indépendance politique, la France souhaite ouvrir une troisième voie, ni pro-États-Unis ni anti-Chine, qui résonne avec la posture stratégique de non-alignement des « Perspectives sur l’Indo-Pacifique » de l’Asean. À ce titre, Paris privilégie une posture de facilitateur, de bon voisin et de partenaire de confiance qui promeut l’état de droit et démontre son engagement en faveur de la sécurité régionale et de la liberté des mers.

L’architecture de défense française dans la zone comprend deux commandements sous-régionaux – ALINDIEN pour l’océan Indien et ALPACI pour l’océan Pacifique, en complément des forces de souveraineté positionnées à La Réunion, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie – et suit un axe en forme de « S ». Cet axe relie le cœur métropolitain à ses territoires d’outre-mer à travers un réseau d’alliés et de partenaires stratégiques dont les Émirats arabes unis, l’Inde, Singapour, l’Indonésie et l’Australie (mais aussi le Vietnam, la Corée du Sud et le Japon). Avec certains d’entre eux, la France a établi un dialogue stratégique de défense innovant, comme les dialogues stratégiques trilatéraux « France-EAU-Inde » et « France-Inde-Australie ».

Cet axe comprend également cinq bases militaires situées à Abu Dhabi, Djibouti, La Réunion, Nouméa et Papeete. Dans ces bases, 7 000 militaires et divers équipements sont positionnés en permanence pour protéger les intérêts de la France. Il convient également de noter que depuis la publication de sa stratégie Indo-Pacifique, la France a considérablement renforcé sa présence dans la région. Cela comprend des déploiements réguliers de moyens navals majeurs tels que son groupement tactique aéronaval, ses sous-marins nucléaires d’attaque et ses porte-hélicoptères. Paris a aussi mené des « raids aériens », déployant chaque année des avions de combat Rafale, des A330 MRTT et des A400M depuis la France, Djibouti et le porte-avions Charles de Gaulle jusqu’en Inde, en Asie du Sud-Est, en Australie et en Nouvelle-Calédonie – et cela, en des temps records, permettant de démontrer les capacités de nos derniers équipements et de s’entraîner avec nos alliés.

À la lumière d’une architecture de sécurité américaine qui ne cesse de se renforcer et d’une présence européenne globalement absente, il a fallu du temps pour que le positionnement singulier français gagne en visibilité et soit pleinement compris. Certains pays de la région se sont même demandé si la France ne faisait pas, par nature, partie d’un « Occident global » et donc un partenaire de facto du Dialogue quadrilatéral pour la sécurité (QUAD), mais la perte de l’accord sur les sous-marins avec l’Australie au profit de l’AUKUS a grandement contribué à repositionner la France « sur le radar » de nombreux pays, notamment de l’Asean. Les entreprises françaises occupent désormais la position de troisième exportateur d’armes dans la région.

Une puissance stabilisatrice ?

Sur le plan diplomatique, la France a su établir des relations apaisées avec ses anciennes colonies. Elle a trouvé un accord avec le Mexique sur Clipperton en 2007 et a signé un accord-cadre sur l’île Tromelin avec Maurice en 2010. Elle a également renforcé sa présence au sein de l’Asean et se montre davantage présente au Shangri-La Dialogue. D’autres options ont été envisagées pour renforcer son statut, comme l’extension de ses bases, le positionnement d’une flotte permanente et d’un escadron de Rafale, ou encore une européanisation de son architecture de sécurité (même si elle représente 90 % de la présence de l’UE), mais toutes sont économiquement ou politiquement sensibles et Paris semble pour le moment privilégier une modernisation de ses atouts existants.

De manière plus pratique, la France met à profit sa vaste expertise maritime pour approfondir ses liens avec toutes les parties intéressées, à travers le concept d’« action de l’État en mer », la conception et la construction de systèmes navals complexes, la création et la préservation de zones marines protégées, la conduite d’opérations de recherche et de sauvetage en mer, la lutte contre la pollution marine, la lutte contre la criminalité maritime et les activités illégales et l’application du droit maritime.

La France est aussi l’un des pays les plus impliqués en matière de lutte contre le changement climatique. Elle a notamment apporté une contribution significative au récent traité international améliorant la protection de la haute mer. La taille de la ZEE française, les connaissances apportées par ses territoires d’outre-mer à travers le monde et la diversité de son domaine maritime placent la France à l’avant-garde des pays qui peuvent agir comme une nation-cadre dans des domaines variés et de plus en plus cruciaux pour la région : protection des biens communs mondiaux ; résilience face au changement climatique ; protection de l’environnement et de la biodiversité ; préservation du patrimoine culturel ; aide humanitaire et réponse aux catastrophes ; économie bleue ; sécurité maritime, la gouvernance des océans et la protection des ressources marines ; et renforcement de la connectivité.

On le voit, la France ne manque ni d’atouts ni d’initiatives et a véritablement transformé sa politique et sa stratégie dans la région ces dernières années. De nombreux projets ont été lancés et des résultats encourageants ont été observés. Reste désormais à mieux valoriser les fruits de cette démarche unique.

Benjamin Blandin, Doctorant en relations internationales, Institut catholique de Paris (ICP) Benjamin Blandin

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. .

ILS OSENT TOUT EN TOUTE IMPUNITE

          Vous serez alors projeté sur le devant de la scène. Mme Ricordeau a choisi la deuxième voie. On peut dire qu’elle a fait mouche et qu’elle frappe fort pour un premier coup.

          Sa cible : deux soldats de l’armée de l’Air. De ceux qui ont choisi de consacrer les meilleures années de leur vie au service de  la France. Rassurez-vous Gwenola … ils ne vous répondront pas car le Capitaine Mabire et le Lieutenant Laurens viennent de donner leurs vies pour notre sécurité, pour la vôtre aussi Mme Ricordeau.

          Vous avez écrit sur X (Twitter), sous votre photo ornée du drapeau Palestinien : Ca sème la mort et le désespoir aux quatre coins du globe et puis après … bref … cheh … (voir photo jointe). Pour ceux qui n’auraient pas fait leurs études dans les quartiers nord de Marseille, à la Courneuve ou à Aulnay sous bois, Cheh veut dire en arabe : « bien fait pour toi » autrement dit : bien fait pour ta gueule. Il se prononce la plupart du temps : chaï.

          Nul doute que cette terne « islamo-nazillonne », députée LFI, en rejoignant ses collègues Thomas Portes, Rima Hassan, Mathilde Panot, Aymeric Caron et autre Louis Boyard, sera accueillie en héroïne. Qu’en pensent  leurs alliés du nouveau front populaire qui se sont vendus à ces islamo-nazis pour une poignée de bulletins de vote. Comment faire comme si rien n’avait été dit ?

          Côté officiel, c’est également silence radio. Silence radio du Chef des armées, le Président Macron, qui dans la pagaille gouvernementale qu’il a créée semble ne plus avoir assez de personnels de cabinet pour lui proposer un communiqué et déposer une plainte en bonne et due forme. Ou se trouve la ministre de la défense ? Egalement aux abonnés absents le chef d’état-major des armées… Dois-je descendre toute la hiérarchie pour trouver au moins un caporal qui ait un peu de courage et du poil aux pattes ?

Claude


Le Front Populaire

          J’ai lu dans Bd Voltaire la lettre suivante dans laquelle vous trouverez un lien vers une explication de ce qu’a été le Front Populaire. Appelant sa mythologie à la rescousse, la gauche invoque le Front populaire, qui incarne pour beaucoup la défense du "peuple", ne serait-ce que parce qu'il est synonyme, dans la mémoire collective, de congés payés. Il est donc urgent de rappeler au plus grand nombre ce que fut vraiment le Front populaire.

L’Histoire est un éternel recommencement. La NUPES est morte, vive le Front populaire ! Mais que fut, réellement, ce Front populaire ?

          Face à la montée des mouvements d’extrême droite en France, et surtout en réaction à la journée du 6 février 1934, le Parti communiste français (PCF), le Parti radical (PR) et la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) prennent la décision d’agir. Afin d’appuyer leur demande et leur réforme contre le fascisme, ils font appel à la rue. Ainsi, entre 1934 et 1936, on compte plus de 1.000 manifestations, dont 45 % sont d’ordre politique et la moitié menée par la gauche. Cependant, ces événements de rue ne suffisent pas. L’idée mais surtout le besoin de s’unir commence à émerger dans les esprits. Le PCF, en réalité aux ordres de Moscou, veut profiter de ce chaos ambiant pour s’imposer comme le leader de la gauche en France. Maurice Thorez fait ainsi semblant d’abandonner l’idée de la lutte des classes au profit de la bataille contre le fascisme pour, en réalité, tenter d’éclipser et faire disparaître tous les sociaux traîtres que sont notamment les bourgeois du PR. Ces derniers, quant à eux, ont besoin de ces alliances, notamment avec la SFIO, pour renouer avec la classe ouvrière qui se méfie d’eux. Le ver est déjà dans la pomme, avant même que ne naisse officiellement le Front populaire.

La victoire législative des gauches

          Au terme de longues négociations et à l’aube des législatives de 1936, le Front populaire est créé. Les grandes idées défendues par cette alliance de circonstance sont le désarmement et la dissolution des ligues jugées dangereuses, la liberté syndicale, la lutte contre la déflation et la baisse du chômage. Pour les élections, chaque parti de gauche peut présenter son propre candidat au premier tour, mais au second, chacun doit obligatoirement apporter son soutien au vainqueur afin de garantir une majorité à l'Assemblée nationale.

Au terme de la campagne, le 3 mai 1936, la victoire du Front populaire est éclatante, mais elle est surtout celle du PCF, qui profite grandement de cette union. Ainsi, les communistes passent, dans l’Hémicycle, de 10 députés à 72, les socialistes de la SFIO de 97 à 149 et le grand perdant de l’alliance qu'est le PR de 160 à 111. Fort de son nombre majoritaire de sièges, la SFIO prend la tête du gouvernement à laquelle le Président Lebrun appelle Léon Blum, qui devient la figure du Front populaire.

Le Front populaire au pouvoir : du rêve à la désillusion

          Après avoir formé son gouvernement auquel les communistes refusent de participer, le considérant trop bourgeois, Blum lance ses grandes réformes, celles dont la gauche avait toujours rêvé. Les accords de Matignon prévoient, ainsi, de nombreuses décisions économiques et sociales qui font la gloire du Front populaire auprès des masses ouvrières. Parmi elles : les congés payés, la semaine de 40 heures, la hausse des salaires et la reconnaissance du droit de participation à un syndicat. Léon Blum réforme également l’Éducation nationale en y imposant la pratique du sport, dont le ministère est fondé en 1936.

          Ces réformes ont néanmoins un coût que n’avait pas anticipé le président du Conseil. S'ensuivent une inflation des prix, un ralentissement de l’économie dû aux grèves et aux congés payés, ainsi qu'une baisse seulement partielle du chômage. Une situation telle qu’en février 1937, Léon Blum est contraint de stopper son programme. Malgré les oppositions des communistes, jugeant cette décision trop favorable au capital et au patronat, il décide de réduire la dépense sociale afin de faire revenir les capitaux en France et de relancer l’armement face à une Allemagne de plus en plus belliqueuse. Ces choix sonnent alors le glas du Front populaire.

La rupture et l’échec

          La situation internationale va entériner la fin de l’union de la gauche, qui se déchire sur les questions de la guerre d’Espagne et doit faire face au changement des forces politiques. De 30.000 membres en 1933, le PCF en comptait 308.000, quatre ans plus tard. Son influence sur les masses prolétaires s'est accrue et son soutien au gouvernement se remplace par une critique permanente. Le PR finit aussi par être divisé sur la question même du maintien du Front populaire, dont certains voudraient la dissolution afin d’éviter de se voir totalement éclipser par le PCF.

          La lutte permanente contre les droites amène aussi ces derniers à s’unir dans de nouveau groupes politiques, comme le Parti social français (PSF) ou encore le Parti populaire français (PPF). Cette structuration de la droite et l’extrême droite est un échec du Front populaire, qui relance ainsi un fort clivage droite-gauche.

          Face à la situation, des grèves sont mises en place et des accusations de fascisme sont faites contre le gouvernement de Blum, qui finit par démissionner en juin 1937. Hitler profite de cette instabilité politique pour faire main basse sur l’Autriche puis sur la Tchécoslovaquie. Ces événements aboutissent aux négociations des accords de Munich en 1938 menées par Daladier, dont les décisions prises provoquent la rupture définitive du Front populaire en avril 1938.

          Ainsi, au terme de deux ans d’existence politique et malgré ces promesses illusoires faites aux masses, sous couvert de lutter contre un autre courant politique, le Front populaire n’a pas su redresser économiquement notre pays, s’est laissé corrompre par les pions serviles aux ordres du totalitarisme soviétique de Moscou et a laissé le monstre hitlérien agir librement en Europe. Beau bilan que celui du Front populaire qui demeure une référence majeure dans l’histoire de la gauche.


 Lu sur Boulevard Voltaire cet article Le Front Populaire, du rêve à la désillusion, qui en rappelle l'échec économique et l'affaiblissement de la France au moment même où Hitler faisait main basse sur l'Autriche et la Tchécoslovaquie, ces événements aboutissant aux accords de Munich.

Face aux donneurs de leçons, il est essentiel rétablir la vérité.

Liberté de pensée

 

Il est un fait de société qui m'a bouleversé tant il est symptomatique de ce

qui est en cours dans notre France! Une dame de 60 ans, travaillant depuis

34 ans au restaurant du cœur à Perpignan  en est exclue pour avoir assisté à une réunion du Rassemblement National! Un parti parfaitement légal à ma connaissance,  mais qu'il est interdit de fréquenter par les statuts de l'association (comme tout autre parti par ailleurs).  Qu'en est-il des partis socialo-bolcheviques et de l'extrême gauche?

Mais quand l'ignoble le dispute à l'abject on demande à Colombe de donner sa démission! Courage, fuyons. Qu'elle lâcheté du commissaire politique !

Il est vrai que le Président de la République Hollande avait  parlé des sans dents et Macron des gens de peu et des gens de rien!               Ah ces manants qui ne sont pas bien nés et qui ne se soumettent pas à la  nomenklatura.

Du vivant de Coluche jamais une telle décision n'aurait pu être prise! Ce qui a sauvé Colombe c'est la médiatisation de cette «affaire ». Sinon que serait-elle devenue? Reprise par le restaurant du cœur sous conditions.....lesquelles....?

Cette décision inique n'a-t-elle pas été prise pour orienter les votes des employés lors des prochaines élections législatives et autres ? Je le pense !

Alors qu'elle gifle pour ces milices politiques d'une pseudo gauche, de constater que Colombe avait raison de croire au Rassemblement National! Elle a trouvé un travail à  la Mairie R.N. de Perpignan. Tel  est pris qui croyait prendre!!!

Ma conclusion sera celle de Maurice Thorez:

« Nous aimons notre France, terre classique des révolutions, foyer de l'humanisme et des libertés. » 

Gallus

 

La honte et les larmes.

Le General Martinez est le Président d'un courant de pensée

Les déclarations successives du président de la République sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie n'ont pas manqué et continuent de provoquer la confusion et l'inquiétude chez les Français mais également chez ses homologues européens ou Otaniens du fait de la nature ouvertement belliciste mais contradictoire de ses propos.                                                                                                                                                                                                                                            En effet, comment peut-il concilier l'objectif fixé « que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » en n'excluant aucune action, y compris un déploiement de forces militaires en Ukraine, tout en s'interdisant par avance, comme il l'a déclaré, toute initiative d'offensive ou d'escalade, de surcroît au moment où ce pays est en train de perdre pied ? Comprenne qui pourra, mais en matière de stratégie militaire n'est-ce pas un non-sens ? Tant de contradictions et d'inconséquence ont d'ailleurs entraîné une désapprobation d'une grande partie du clan Otanien mettant ainsi en évidence la division de ses membres et révélant, de ce fait, les faiblesses de cette alliance avec le risque majeur d'un isolement de la France qui s'autodésigne comme une cible privilégiée. La seule certitude dans ce tumulte c'est que le message du président français a été reçu cinq sur cinq par la Russie qui n'en demandait pas tant. Alors, certes le moment est grave, mais la singularité et la détermination affichée du président de la République procèdent-elles d'un aveuglement ou d'un déni des causes et de l'évolution de cette guerre sur le terrain ou nous plongent-elles dans une pièce de théâtre surjouée à des fins inavouées ?

Dans le premier cas, ce serait dramatique pour la France et l'Europe qui n'étaient pas menacées par la Russie. Cette guerre par procuration provoquée par les Etats-Unis est existentielle pour la Russie et non pas pour la France ou pour l'Europe. Mourir pour l'Ukraine pour des soldats français et mourir pour la Russie dans ce conflit pour des soldats russes ne peut pas relever de la même foi et de la même détermination. Les seconds défendent leur patrie, pas les premiers. C'est une différence énorme.

C'est la raison pour laquelle il est déraisonnable et périlleux de croire que la Russie pourrait perdre cette guerre. De plus, la France n'a pas reçu un mandat de l'OTAN pour un déploiement de forces. Dans ces conditions, si le président de la République reste aujourd'hui dans le même état d'esprit va-t-en-guerre que les journalistes et les experts militaires des plateaux des chaînes d'information en continu qui s'ingénient à présenter des scénarii délirants sur un déploiement de nos forces armées, les Français doivent effectivement s'alarmer.

Penser que la France pourrait seule, ou avec d'autres, déployer des forces militaires le long de la frontière biélorusse, ou à l'ouest du Dniepr, ou à Odessa, dans le but de constituer un cordon sanitaire dont la vocation serait de matérialiser une ligne à ne pas franchir par les forces russes, sous peine d'escalade (nucléaire ?), relève de la mythomanie et de la mégalomanie et serait à n'en pas douter une pure folie criminelle pour nos soldats. En effet, l'Ukraine n'est membre ni de l'OTAN ni de l'UE et la Russie, engagée pour ses intérêts vitaux, n'hésitera pas à infliger de lourdes pertes à ce cordon sanitaire considéré inévitablement, par sa seule présence, comme cobelligérant. Les Français sont-ils prêts à accepter de devoir ramener du front des milliers de cercueils à cause d'une guerre qui n'est pas la leur et ce d'autant plus que l'accord qui avait été validé en mars/avril 2022 par la Russie et l'Ukraine a été finalement rejeté par cette dernière sous la pression des Etats-Unis et de l'OTAN ?

Comment réagira le président de la République ? Escalade ou retraite, car le statu quo ne sera pas tenable ? En tout cas, dans l'éventualité d'un déploiement de nos forces sur le front face aux Russes, la déclaration de guerre doit être autorisée par le Parlement (art. 35 de la Constitution). En effet, dans le cas présent – il ne s'agirait pas d'un engagement effectué dans le cadre d'opérations extérieures comme en Afrique, couvertes par des accords de défense, voire exécutées sous l'égide de l'ONU – le président ne peut pas invoquer l'accord de sécurité signé avec le président ukrainien, deux ans après le début du conflit, car il n'a pas été ratifié par les représentants de la nation. Dans le cas contraire la décision d'un tel déploiement serait inconstitutionnelle.   

Dans le second cas, ce serait pitoyable et affligeant tant l'opération de diversion de politique intérieure de la part d'un pouvoir politique aux abois est palpable en raison d'une aggravation sans précédent de la situation du pays dans tous les domaines. Le discours guerrier du président, relayé par une crise d'hystérie des médias asservis à la macronie, procèderait ainsi d'une stratégie de la peur et de la menace – déjà exercée cyniquement et efficacement, il faut bien l'admettre, pendant le covid – entretenue en dramatisant les risques d'une extension de la guerre entre l'Ukraine et la Russie à l'Europe tout entière dans le but d'occulter son bilan catastrophique et maintenir le peuple dans la soumission et l'obéissance.

La macronie qui sévit depuis sept ans déjà conduit inéluctablement au déclassement et au délitement de la France qui se tiers-mondise tragiquement. Les trahisons ne se comptent plus. Dans le domaine de la vente du pays à la découpe,  Alstom  est probablement le cas le plus emblématique car qualifié par certains de scandale d'Etat en raison de l'existence potentielle d'un pacte de corruption. Le rythme s'est cependant accéléré avec 255 entreprises jugées stratégiques qui ont été vendues à des intérêts étrangers, souvent américains, en 2021/2022, ce qui entrave sérieusement notre indépendance et notre souveraineté en voie de transfert vers l'UE ! Un tiers de la dette publique de 3100 Mds € est le fruit du talent de nos Mozart de l'économie depuis 2017. L'accroissement continu du déficit public en 2023 (154 Mds €, soit 5,5 % du PIB) est le signe d'un dérapage incontrôlé des dépenses, sans oublier la balance commerciale en perpétuel déficit depuis 2003 (99,6 Mds € en 2023) et une croissance faible (0,9 %).

La France se classe ainsi parmi les cancres de l'UE avec de graves conséquences pour les Français qui ne comprennent pas d'être ignorés, oubliés et abandonnés alors que des milliards d'euros sont accordés à l'Ukraine. La France s'effondre sur tous les plans avec des finances exsangues, la fermeture de plus de 57 000 entreprises en 2023, une école malade, un hôpital naufragé, des services publics dégradés, le monde paysan en révolte, un chômage qui remonte, une immigration massive de culture hostile et incompatible qui veut imposer ses mœurs, des femmes voilées qui envahissent l'espace public, une insécurité qui explose et s'impose partout par le couteau ou la kalachnikov, sans oublier les attentats islamistes et la menace qui pèse sur les jeux olympiques, le tout avec une instrumentalisation de nos institutions contre les intérêts des Français. La situation est explosive, la colère monte et le président de la République le sait pertinemment. La radicalisation de son discours à l'égard de la Russie (il y a quelques mois il ne fallait pas l'humilier et à présent il faut tout faire pour la battre) traduit, en réalité, non seulement l'ineptie du « en même temps » en matière de géostratégie et de sécurité au niveau européen mais sa volonté évidente d'utiliser cette guerre comme moyen de diversion sur le plan intérieur pour cacher l'échec terrible de sa politique et bâillonner les Français et pour tenter de fausser la campagne des élections européennes. Y parviendra-t-il ?

Dans les deux cas, que ce soit une fuite en avant dans le déni et l'aveuglement pour engager nos soldats dans ce conflit avec les conséquences dramatiques d'un engrenage incontrôlable ou que ce soit une posture théâtrale de dramatisation dans un but de diversion visant à prévenir tout mouvement de contestation qui pourrait conduire à des troubles graves et menacer le régime, le président et le pouvoir exécutif dans son ensemble ont une lourde responsabilité dans la situation évoquée. Que cette dernière bascule dans la concrétisation de l'une ou l'autre hypothèse avec des conséquences tragiques, le président sera contraint de manger son chapeau et il ne restera alors à nos dirigeants que la honte et au peuple français la souffrance et les larmes. Les Français sont-ils prêts à accepter ce destin funeste ?

Le 02 avril 2024                            Général (2S) Antoine MARTINEZ

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